26 février 2008
Jaune comme l'été
Courir dans les champs
l'été enfin retrouvé
dans l'odeur du grain
On est loin de l'été ce matin. La neige tombe humide et fraiche. J'ai ressortie mes bonnes bottes d'hiver, des Pajar en peaux de phoques, n'en déplaise aux activistes pour le respect des animaux. J'adore mes bottes, elles sont chaudes, étanches et jolies car la fourrures est teinte en bleu-vert de gris. Doublées en vrai mouton elles sont très confortables. Je bénis le phoque qui me garde les pieds au chaud tout les jours de neige et de froid. En échange je veux bien donner ma propre peau aux vers de terre quand mon jour sera venue.
Les lis sur ma table sont ouverts en grand, tellement que ma table disparait sous leur splendeur. Ils remplissent comme ils peuvent le vide laissé par le départ de ma fille. La semaine dernière je suis aller dîner chez elle pour la première fois. Elle était fière de m'inviter et de me servir ce qu'elle avait préparé dans son propre appartement. J'étais fière aussi. C'est toujours émouvant les premières. Le repas était délicieux, elle connait mes goûts. J'ai passé 25 ans de ma vie à m'occuper de mes enfants, ils sont grands et autonomes maintenant, je peux penser à moi et à ce que j'ai vraiment envie de faire. J'ai reçu mon ordinateur hier. Il est par terre dans l'ancienne chambre de ma fille. Je vais avoir besoin de tables. Je vais prendre un cours d'appoint en création de page web, car je ne suis pas débrouillarde sur les système ordinés comme l'est mon fils et les jeunes de sa génération. Je vais me remettre à la peinture acrylique car je vais avoir un vrai atelier à nouveau. Je ne lâcherai pas l'aquarelle pour autant mais j'aimerais pouvoir aller plus loin avec une autre technique qui offre d'autres possibilités. Qui sait où je vais me rendre?
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