La lune c'est voilée
je suis sans nouvelle de toi
c'est déjà la fin
C'était la fin d'une histoire d'amour et c'est ce qui termine mon livre. Dans cette image la lune se cache car elle n'ose pas voir la vérité, comme souvent on n'ose pas se l'avouer à nous même quand elle triste et pénible. Je préfère l'affronter, regarder les choses en face et réorienter ma route si nécessaire. La vérité n'est pas si laide, elle est juste un peu amochée par la vie, un peu ridée, vieillie mais toujours juste et si simple. Quand c'est fini on peut passer à autre chose. Bien sur il faut prendre le temps de guérir, de panser ses plaies, de se resaisir. C'est la que les amies ont toutes les bonnes raisons pour nous entraîner dans des virés abracadabrantes. Il faut se laisser faire et distraire son chagrin. Il fini toujours pas s'estomper. La joie revient un jour sans qu'on s'en rende compte, simplement un matin on se surprend à chanter, à s'émouvoir d'une fleur poussée sur le trottoir, à vouloir aller danser. Quand je rentre le soir tard d'être allé danser justement, je me retourne souvent vers le Mont Royal. Il a été témoin de tant de ruptures mais aussi de tant de rendez-vous amoureux. Les tam-tams du dimanche sont joyeux et bruyants mais je sais que sur son autre flan il y a un grand cimetière.
je suis sans nouvelle de toi
c'est déjà la fin
C'était la fin d'une histoire d'amour et c'est ce qui termine mon livre. Dans cette image la lune se cache car elle n'ose pas voir la vérité, comme souvent on n'ose pas se l'avouer à nous même quand elle triste et pénible. Je préfère l'affronter, regarder les choses en face et réorienter ma route si nécessaire. La vérité n'est pas si laide, elle est juste un peu amochée par la vie, un peu ridée, vieillie mais toujours juste et si simple. Quand c'est fini on peut passer à autre chose. Bien sur il faut prendre le temps de guérir, de panser ses plaies, de se resaisir. C'est la que les amies ont toutes les bonnes raisons pour nous entraîner dans des virés abracadabrantes. Il faut se laisser faire et distraire son chagrin. Il fini toujours pas s'estomper. La joie revient un jour sans qu'on s'en rende compte, simplement un matin on se surprend à chanter, à s'émouvoir d'une fleur poussée sur le trottoir, à vouloir aller danser. Quand je rentre le soir tard d'être allé danser justement, je me retourne souvent vers le Mont Royal. Il a été témoin de tant de ruptures mais aussi de tant de rendez-vous amoureux. Les tam-tams du dimanche sont joyeux et bruyants mais je sais que sur son autre flan il y a un grand cimetière.
Juste devant l'église
marqués d'une croix orangé
deux arbres condamnés
Aucun commentaire:
Publier un commentaire