Jamais des biscottes
n'auront eut autant de succès
festin d'étourneaux
Depuis quelques semaines je nourrie les oiseaux qui habitent dans le drôle de cèdre à moitié mort de la cour des voisins. Ce cèdre à tout un côté dégarnie et l'autre est couvert de branches touffues, et de neige par les temps qui courent. J'ai commencé par le fond d'une boîte de céréales, dont je ne savais pas quoi faire, le lendemain, j'ai vidé les graines du pot de biscuit. Maintenant je laisse sécher les croûtes de pain que nous délaissons et je leurs donne aussi des biscottes écrasées quand je suis à court. Dès que la neige sera partie je les laisserais se débrouiller, mais toute cette neige les empêche de trouver leur pitance. Alors je joue le rôle de la providence et j'ouvre la porte patio quelques secondes pour lancer des miettes sur ma galerie. La plus part du temps se sont de petits moineaux qui viennent se nourrir mais ce matin un vol d'étourneaux, agités et bruyants ont envahi mon balcon arrière. Je sais qu'ils partagent le cèdre nichoir avec les moineaux, ils s'y réfugient le soir tous ensemble. J'y vois parfois un pigeon surpris par la nuit mais pas de corneilles, heureusement, je trouve leurs chants trop matinal et trop fort à mon goût. C'est quand même étrange de penser qu'un arbre aussi rabougri contienne tant de vie; que parmi ses branches grouillent des espèces différentes qui en temps normal se bagarrent, mais qui se supportent par nécessité. Je ne suis pas une spécialiste des oiseaux, je sais seulement ce que je vois, et je vois que les étourneaux chassent les autres oiseaux de la place quand c'est le temps de manger. Ils délaissent cependant les plus petites graines qui font bien l'affaire des moineaux. Je crois qu'ainsi il y a un équilibre qui se créé. J'espère que je ne débalance pas trop ce fragile équilibre. J'aime beaucoup les oiseaux, je les préfère en liberté, mais bien vivant. Ceux-ci ont tous l'air bien décidé à passer à travers cet hiver qui s'achèvera bientôt, comme à tout les printemps
2 commentaires:
C'est tentant de leur donner ce petit coup de pouce. En attendant que Marc aille leur porter leurs grains "officiels" (tournesol noir), je vais vider mes fonds, comme toi.
Ça a donné une superbe illustration ce festin inespéré de la main providence.
Ils étaient plus d'une trentaine d'étourneaux. Un instant je me suis crue dans un film d'Alfred Hitchcock.
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