08 avril 2009

L'abat-jour



Drôle d'abat-jour
c'est toi qui a accroché
mon soutien-gorge rouge

Je profite d'un mal de gorge et de cette journée de repos forcé pour écrire un peu, lire et avancer la reliure de la deuxième édition de mes minis livres. J'en ai déjà 22 d'écoulé avant même de les avoir apportés aux Distrobotos. Merci mes amies lectrices, car vous êtes plus nombreuses que les lecteurs, merci de vos encouragements.
En fait le soutien-gorge était bleu, mais pour des besoins strictement graphiques et pour une ambiance nettement plus érotique le voici en version rouge. Comme ma question n'a jamais eut de réponse, je ne sais toujours pas comment mon soutien-gorge était arrivé là. Était-ce moi ou lui, l'aurais-je lancé pour rigoler, l'aurait-il posé là pour créer une embiance ou me livrer un message? La suite se perds dans mes souvenirs. Me reste la surprise d'avoir vu un jour un de mes vêtements personnels comme objet de décoration. Très valorisant comme effet, je le conseille aux hommes, les rares qui lisent ces lignes. Ne le posez pas directement sur l'ampoule, ça pourrait sentir le roussi, dans la chambre et dans la relation, au prix que se vendent les sous-vêtements féminin.
C'est sans doute le refroidissement des derniers jours qui a eut raison de ma résistance. J'ai sortie mon vélo dès les premiers beaux jours et hier j'ai eut froid aux oreilles en me rendant au travail. Je me suis dit à mi parcours que j'aurai du mettre au moins un bandeau. J'ai l'oreille droite qui élance et je m'en vais prendre un bon bain chaud aux essences de sapins. J'adore ça et j'ai tout mon temps.
Ce matin surprise
sur mes gants de vélo noirs
des flocons de neige

2 commentaires:

Jude a dit...

Allo,

Je profite de ce soutien gorge pour visiter un peu ton blog, et pourvoir te dire que je suis bien sensible à tes illustrations.

Tu continues,,, bravo, être têtu est pour moi la plus importante qualité d'un artiste, cela veut dire continuer, avancer, malgré et avec tout.

T'embrasses bien fort.

Pierre

linerouge a dit...

Merci Pierre.
C'est réconfortant de savoir que tu me visites parfois. J'ai vécu de beaux moments autrefois dont tu étais témoin et acteur. J'écoute le jazz d'une meilleure oreille depuis que je te connais et je ne passe jamais une soirée du Festival de jazz sans penser à toi. Je suis restée grand public, mes goût sont éclectiques mais plus éclairés grâce à toi.
Merci

Line