16 novembre 2009

Les toîts de Montréal



Au-dessus des toîts

pour dessiner les grattes-ciel

échapper aux bruits

Comme il n'a pas fait vraiment beau en fin de semaine je vous présente une aquarelle que j'ai fait sur le toît de l'ancien studio de pratique des Nonchalants. C'est le groupe dont faisait partie mon chum. Je dis faisait car on lui a demandé de partir pour laisser la place à un meilleur guitariste. Ce qui me fait réfléchir sur la valeur de l'amitié. Ce groupe avait été formé par des amis qui désiraient jouer ensemble leurs compositions. L'un d'entre eux à force de dénigrement à réussi à prendre le contrôle du contenue tant musical que des textes. Il a viré le batteur, puis son remplaçant, puis le guitariste et enfin mon chum qui jouait aussi de la guitare. Nous sentions venir ce geste indélicat. Pas de surprise donc mais un soulagement. Soutenir un ami peu devenir lourd quand l'ami nous traite en esclave. Mon chum, philosophe, retrouve les anciens membres et reforme un groupe dans un nouveau style, plus simple et avec un but clair: s'amuser et faire danser l'auditoire.

Quelquefois on traîne des amis qui n'en sont plus. On hésite à faire le ménage dans ses amis, il se fait tout seul la pluspart du temps. En fait, la vie nous éloigne souvent les uns des autres sans qu'on le veuille. J'ai perdue de vue plusieurs amis, j'ai également souvent l'impression de n'avoir pas approfondie suffisamment une amitié qui s'est dissoute avant même d'avoir vraiment fleurie, on appelle ça des occasions ratées je crois. Mais je traîne moi aussi des amitiés qui n'en sont plus, se sont plus les souvenirs de notre amitié qui nous rassemble que des projets communs. Le secret dans l'amitié c'est comme en amour, il faut être deux à entretenir la relation. Alors seulement le plaisir est au rendez-vous. Il faut également une bonne dose de tolérance, de patience et d'abnégation. J'ai eut l'occasion de voir que j'avais de très grandes amies dans mon entourage quand je suis tombée malade. Elles m'ont accompagnées, chacune leur journée à l'hopital ou je devais me rendre cinq jours par semaines. Elles avaient chacune leur style, l'une parlait beaucoup, l'autre pas du tout, mais elles étaient fidèles au rendez-vous. Comme dans la chanson de Brasens: Les Copains d'abord, je sais ce que c'est que de vrais amies. Si je n'avais pas une voix de crécerelle je la leur chanterais cette chanson qui dit en fait qu'on est tous sur le même bateau et qu'il vaut mieux s'entraider si on veux finir par accoster.

Matin de novembre

j'écris givre sur le frigo

en lettres aimantées

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