Ruelle en juillet
parmi des meubles défraîchis
poussent les fleurs sauvages
Voilà, enfin, nous habitons ensemble mon chum et moi dans un lieu fait pour nous deux. L'appartement est prêt pour la fête de la pendaison de crémaillère. Il ne reste que quelques boîtes que j'ai cachées dans un cagibi pour ne pas les voir avant lundi. Je finirai alors d'installer l'atelier. Je m'y cherche encore un peu. Où sont mes encres, mes effaces, j'en avais une boîte pleine, des grosses, des petites, des mie de pain, des brunes, des blanches et des multicolores? Mon aquarelle est toujours avec moi, mes où diable ais-je mis mon taille-crayon? Le bon, celui qui fait la pointe parfaite. J'ai cherché durant une semaine mes sandales bleus qui étaient dans une boîte marquée *gugusses*. J'y avait mis ce qui n'entrait plus ou pas dans les autres boîtes. Il y avait la brosse à vêtement et le poinçon pour trouer les ceintures, une antenne de télé et du cirage avec ses brosses à côté d'un bracelet de fantaisie que je croyais totalement perdu et tout au fond bien sur, mes fameuse sandales bleus. En me promenant dans mon nouveau quartier j'ai vue des tas de vieux meubles abandonnés en ce début de juillet. Au travers de ce bazar de fortune des fleurs sauvages continuaient de prendre le soleil. Je n'ai pas résisté à l'envie d'en cueillir quelques unes pour les mettre sur ma table de cuisine dans un jolie vase vert devant mes tout nouveaux rideaux que je viens juste de finir de coudre. Notre appartement est un mélange de bric et de broc de nos deux ménages. Mon fauteuil en cuir côtoie ses grosses caisses de son. Il y a des mélanges qui vont bien ensemble. Le coffre ancien fabriqué par mon beau-frère me plaît bien à côté de l'échelle de bois où nous posons nos vêtements le soir et sous le petit miroir rétro en forme d'ogive donné par le chum de ma mère. On s'assoit matin et soir sur le coffre pour retire ou mettre nos chaussures. C'est le coin streap-tease à l'abri des regards dans notre chambre à coucher. La cuisine est grande et j'y ai de la place pour ma chaise berçante, c'est l'endroit où j'aime finir mon café le matin. La vieille table de jardin de mon chum est devenue la table des plantes vertes devant la fenêtre de la cuisine. Mon étagère branlante de la salle de bain a été promus table pour le téléphone et ne durera pas longtemps à ce poste, dès qu'on trouvera le meuble parfait pour la remplacer, à l'Armée du Salut sûrement. Je suis de ces personnes qui on besoin d'avoir une environnement ordonné, car je suis tellement dans la lune que j'ai besoin de trouver ce que j'ai besoin rapidement pour pouvoir continuer ce que j'ai à faire sinon j'oublie ce que je cherchais et je fais autre choses. Les tâches ne se font pas vite de cette façon. Mon chum semble être un fameux traîneux et c'est heureux que j'aime ramasser, un atavisme de la préhistoire où je devais être une cueilleuse, alors je trouve amusant de voir où je vais retrouver sa guitare acoustique. Sur la galerie souvent elle aurait pris la pluie si je ne l'avais aperçue juste à temps. Les pics de guitare tombent de ses poches près de la douche et de l'échelle porte-vêtements. Ce qui me plaît vraiment c'est que tous les matins il me prend dans ses bras pour me dire bonjour ma chérie. Il fait d'excellentes omelettes et de fameux sandwichs. C'est également le roi du BBQ. Un vrai gars, comme on les aime. Un brin traineux mais affectueux, je suis heureuse et il l'est aussi. Nous allons nous arranger pour que ça dure et que nous puissions faire des fêtes souvent avec nos amis dans ce nouvel appartement pour deux.
4 commentaires:
Tout ce que j'ai envie de mettre comme commentaire, c'est un grand sourire! :-)
Il t'aime, tu l'aimes, c'est tout ce qu'il vous faut!!!
Tout le bonheur du monde pour toi!!!gesse
C'est beau! J'essaie de me libérer tôt vendredi (je travaille de soir) pour me rendre faire au moins un petit saut.
xx
Djo
merci de me rappeler combien le bonheur est simple et accessible..
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