02 juin 2011

L'ours à vélo

Bien après la neige
travailler pour faire fondre
la graisse de l'hiver
Ce doit être pour cette raison que nous somme si friand du vélo au Québec.  Il faut absolument faire fondre notre graisse d'ours, celle qu'on accumule durant l'hiver et qu'il ne faut vraiment pas accumuler d'une année à l'autre.  C'est bon d'avoir un peu de gras pour ne pas geler, mais il faut perdre cette graisse avant l'été et ce délai approche.  Je fais bien des blagues, mais il y a du vrai.  Ce n'est pas tant le maillot de bain qui nous effraie que le fait d'accumuler année après année un surplus de gras qui ne fait qu'augmenter.  Bien sur en vieillissant on bouge moins, et malgré que nous soyons actifs, ce n'est pas assez pour compenser les bonnes bouffes que nous nous sommes offerts durant la saison froide.  C'est déjà suffisamment difficile de ne pas sortir dehors aussi souvent que nous le souhaiterions à cause du mauvais temps, nous ne sommes pas pour nous priver en plus des plaisirs de la table.  Comme en toute chose, il ne faut pas exagérer.  Alors, le beau temps revenu, revêtons nos cuissards, s'ils nous font encore, et enfourchons nos vélos pour aller faire un tour le plus souvent possible et ce jusqu'à ce que le mauvais temps nous oblige à nouveau à nous encabaner.  Mon ours préféré l'a bien compris et il m'entraîne souvent dans des randonnées beaucoup plus longues que je ne l'oserais toute seule.  Il à la patience de m'attendre, il a beau peser plus lourd, il est aussi plus fort.  Cette année avec la natation que j'ai fais durant tout l'hiver, je suis beaucoup plus en forme et j'ai moins de graisse d'ours que d'habitude.  Je continue de nager, j'aime vraiment ça finalement, et je suis mon ours dans ses excursions pour trouver des pots de miel que nous dégustons en pique-nique à côté de nos vélos.

4 commentaires:

Venise a dit...

:-) Toujours plein de sourires vient dans mon visage en te lisant. L'oursonne que je suis aurait besoin que son ours l'entraine. J'aime le vélo mais ici, même les chevronnés cyclistes ne s'aventurent pas dans nos côtes hautes et montagnes. Les descendre est aussi hasardeux que les monter ! Il faudrait transporter nos vélos (inexistants d'ailleurs) sur du plat. Pas de piscine à portée de bras non plus. À moins de s'abonner au SPA Eastman, et là, il faut avoir les deniers en conséquence. Alors, il reste le ping-pong. Alors nous pingpignons ! Et la marche, ça marche aussi !

linerouge a dit...

Bravo Venise, la graisse d'ours en tremble déjà.

Anonyme a dit...

J'adore ton texte et la comparaison avec l'ours est savoureuse!

linerouge a dit...

Bonjour Anonyme, se serait gentil de signer. J'aime bien savoir avec qui je communique. Je travaille sur une série d'ours, ce n'est que le premier. J'appelle mon chum mon gros nounours, c'est lui qui m'inspire.