07 juillet 2008
La route inutile
Il arrive parfois que l'on prenne un route qui ne mène nul part. On avance sachant très bien qu'il faudra revenir sur ses pas, mais on poursuit. Parce qu'on a pris la route on continue, on va jusqu'au bout puis, comme on l'avait prévu, on fait demi-tour une fois arrivé au bout et on rentre. On le savait dès le départ que l'on ne trouverait rien. On connait bien cette route, on l'a déjà faite. Il n'y a rien mais on y va quand même entraîné par une locomotive tranquille mais décidée. On prend la route comme ça ,pour rien. Même pas pour le plaisir de partir, nis pour celui de revenir, encore moins dans l'espoir de décourvrir quelquechose de différent. Tout ça pour s'appercevoir que c'était exactement ça que l'on cherchait: rien. Ça fait du bien parfois de partir sans but, sans besoins, sans désir. Ce n'est pas tous les jours que ça arrive. On en reviens fatigué mais en paix.
Les cheveux défaits
le bruit du vent dans la tête
revenir chez-soi
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2 commentaires:
Oui c'est vrai! Ce n'est pas une raison suffisante de se fixer un but pour prendre une route pour rien. Ne pas savoir où l'on va ne veut pas dire aller nulle part.
Parce que bouger, se mettre en mouvement, aller vers, c'est déjà une direction. Un but en soi et une grande source de contentement.
C'est toujours un plaisir de revenir ici.
Merci de tes commentaires Denis.
Amicalement
Line
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