14 septembre 2008

Le rang St-Antoine
















Le brouillard s'éloigne
en laissant derrière lui
des sapins humides

J'ai fait ce lavis il y a déjà six ans de cela. Je me souviens d'un été vraiment pourri dans toute la région de Charlevoix. Il pleuvait tout les jours et dès que je m'installais dehors pour peindre il tombait des gouttes de pluie. J'avais alors opté pour la plus simple et la plus rapide des techniques, le lavis. J'ai fermé ma boîte d'aquarelle et préparé trois tons de gris à l'encre de chine plus le noir pur. Malgré ma rapidité d'exécution je me suis souvent fait prendre. On peut voir sur ce lavis les deux gouttes de pluie qui ont laissé des traces plus pâles sur le haut de la colline, l'une à droite et l'autre sur la gauche. Bien que je trouve l'effet réussi, il n'était absoluement pas voulu. J'aime les aléas de la vie qui nous oblige souvent à faire contre mauvaise fortune bon coeur. Ce n'est pas le meilleur travail que j'ai fait mais vu les circonstances je ne pouvais vraiment pas faire mieux. Quand on arrête de rouspéter contre le mauvais temps et qu'on s'aguste à lui, il arrive parfois que le hasard se prête au jeu et s'adapte lui aussi. Amusant et valorisant n'est-ce pas?

Regarder la pluie
qui glisse sur la fenêtre
-même chose pour demain

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