01 septembre 2009

Les asclépiades
























Aucun papillon
parmi tous ces asclépiades
mais des libellules

Dimanche j'étais au parc Maisonneuve, à l'évènement 3 2 1 go qui servait à lever des fonds pour la trisomie. Le chum de ma cousine, Patrick, à couru 10 km, sa fille Éloise,7 ans, 1 km et son fils Hubert, 4 ans, atteint de cette maladie a aussi marché et couru son km. Ma cousine Geneviève, elle, a couru toute la journée car elle était dans l'organisation de l'évènement. J'y ai vu ma tante Louise et mon oncle Caroll qui était l'une bénévole et l'autre gardien d'enfant du bébé Florent, ils ont 3 enfants en tout. Le courage et la force de ces gens m'impressionnent. Après la course et le pique-nique, pendant qu'ils ramassaient le tout, j'ai occupé la plus grande avec ma boîte d'aquarelle. Nous avons barbouillé plusieurs feuilles et la table et son blanc t-shirt. Bref, nous avons eut du plaisir. Je suis ensuite allée ensuite au Jardin Botanique. Je m'y suis promenée entre les gouttes d'eau. J'ai assisté au lancement d'une centaine de papillons monarques marqués afin de savoir un peu ou ils vont exactement. L'animateur les lancait un par un en vérifiant leurs étiquettes et en nous expliquant ce qu'est la vie d'un monarque-insecte. Les chenilles de ses papillons ne se nourrissent exclusivement que d'asclépiades. Les femelles papillons y pondent leurs oeufs et quand les chenilles sortent elles se nourrissent de la plante, puis s'y transforment en papillon pour boucler la boucle jusqu'au moment du voyage ou la reproduction s'arrete pour le temps de la route et du repos au Mexique. Le jardin botanique élève des papillons expressément pour ça, ce voyage inimaginable d'un si petit insecte. Nous sommes encouragé à laisser pousser les asclépiades là ou nous les voyons, à ne pas toucher les papillons pour ne pas abimer leurs ailes et à nous procurer une trousse d'envol avec les étiquettes pour la prochaine saison.
Cette aquarelle,je l'ai faite à Waterloo et ce lac, qui parait-il n'a pas de nom, je l'appellerais le lac aux Asclépiades tellement il y en avait tout autour. Mais aucun papillon monarque, étions-nous entre deux générations, soit à l'étape de la chenille ou étaient-ils déjà parti? Je ne sais pas. Des libellules par contre il y en avait par centaines, surtout des demoiselles, plus fines et de couleurs rouille très prononcée. J'en avais jamais vu autant. Tout ça pour vous dire que les petits sont capables de grandes choses, ils ont surtout le pouvoir de nous émerveiller.

Premier septembre
des dizaines de papillons
sur un cahier neuf

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