21 mai 2011

Les gloires du matin


Dans trois jardinières
semer des gloires du matin
pour les voir grimper

Jardiner est un plaisir que bien des gens apprécient.  De plus en plus à Montréal il y a des coins fleuris par les citoyens.  Ils sont souvent plus beaux que ceux entretenus par la ville, car plus variés et souvent surprenant de créativité.  Je ne parle pas seulement des jardins privés ou des balcons fleuris mais aussi des coins publics comme des ruelles.  Dans mon quartier, quelques ruelles fleuries valent le détour et je ne m'en prive pas.  Celle qui serpente entre les rue Iberville et Fullum au nord d'Ontario et au sud de Rouen est ma préférée.  Cette semaine des tulipes toutes fraîches aux extrémités pointues et retournées de couleurs allant du rouge au rose jusqu'à un blanc crémeux m'ont fait m'attarder sous la pluie fine qui tombait. 
Le beau temps d'aujourd'hui ma fait sortir mes boîtes à fleurs.  Je suis même allée en acheter de nouvelles et je n'étais pas la seule chez les marchands, il y avait plein de monde qui ont eut la même idée, le même désir de sortir pour préparer le balcon, le jardin, les pique-niques.  J'ai garnie mes boîtes de St-Joseph offert gentiment la semaine dernière par mon écho-quartier.  J'y ai ajouté des myosotis donnés hier par une amie et j'y ai également semé des gloires du matin qui poussent généralement très vite. J'espère les voir grimper sur la rambarde et je prévois leur mettre des fils pour les faire monter jusqu'au balcon du voisin d'en haut.  L'ensemble est déjà joli.  J'ai gardé une boîte pour les fines herbes que j'irai acheter demain ou lundi, et j'ai déjà utilisé la moitié de mon vermicompost.  Ce qui reste recevra deux plans de tomates cerise qui pousseront sur mon balcon près des fines herbes.  Je trouve le vermicompost vraiment bien.  Après un hiver, j'ai un bac plein de compost près à être utilisé pour mes plantations.  Le seul ennui fut l'abondance de drosophiles en fin de saison.  Nous en avons eut des centaines,   J'ai pourtant arrêté de mettre les peaux de bananes, j'ai même ouvert le couvercle afin d'assécher le terreau, rien n'y fit.  J'ai cessé de nourrir le vermicompost et ça à doucement diminué jusqu'à ce qu'il fasse assez beau pour sortir le bac dehors.  Je ne sais pas encore si je continuerai l'expérience l'automne prochain.  Il y a parait-il dans mon quartier un endroit collectif pour faire du compost.  Si on a droit d'en ramener dans son jardin à la fin de la saison, je suis partante pour aller porter mon mini bac chaque semaine.  Je procédais de cette façon de toute façon pour le vermicompost: je ramassais dans un gros contenant de crème glacée les déchets organiques végétaux de la semaine en les coupant en petits morceaux, puis je les plaçais dans le vermicompost sous une couche de terre en alternant les coins d'enfouissement sur 6 semaines.  C'est un peu plus compliqué qu'un compost dehors mais l'hiver c'est plus agréable de ne pas avoir à sortir dehors.  Le résultat est superbe, mon compost est très beau et il ne sent rien non plus.  C'est très agréable à manipuler pour les boîtes à fleurs.  J'aime tellement jardiner qu'hier j'étais chez une amie pour l'aider à planter ses annuelles et lundi je serai chez une autre.  Si vous avez un jardin ou des boîtes à fleurir, appelez-moi et j'irai vous donner un coup de main.  Je ne demande rien qu'un peu d'eau et si vous êtes contentes du résultat: un verre de rosée.

2 commentaires:

Panthère rousse a dit...

Pour ton plant de tomates, attention aux écureuils! La seule année où j'ai essayé, il y avait un effronté qui venait me les voler dès qu'elles commençaient à rougir. Je ne suis vraiment pas portée sur le jardinage. Ma proprio a acheté des boîtes à fleur pour moi et ma voisine du dessous, il y a quelques années, en plus des siennes (au rez-de-chaussée). Mais je n'y ai jamais rien mis (et ma voisine non plus). J'aime les fleurs mais je n'ai pas l'énergie pour me lancer là-dedans. En plus, ça voudrait dire les remplir de terre et de fleurs en se penchant à la fenêtre. On ne peut pas les enlever et les réinstaller une fois pleines, car ce serait trop lourd pour les manipuler. Et il faut choisir des fleurs qui ne poussent pas haut, sauf peut-être pour le milieu de la boîte, car j'ai des «fenêtres françaises» qui ouvrent vers l'extérieur...

linerouge a dit...

Non, je sais, le jardinage en ville c'est loin d'être évident. Là où je vivais avant je n'avais de la place pour qu'une seule boîte à fleurs. Ici cette année j'en ais déjà 4 plus un chrysanthème et il me reste de la place pour les tomates. L'avantage d'avoir un chien dans la cour d'en bas c'est qu'il n'y a pas d'écureuil. Je ne sais pas ce que je préfère, car le chien pleure souvent et il fait ses crottes à côté de mon vélo de préférence...