Monter l'escalier
en ramassant les papiers
que le vent transporte
Ça m'arrive tout les jours, je ramasse des papiers, soit dans l'escalier, soit à ses pieds. Il y a les jours de McDonald ou je ramasse le sac, la petite boîte de frites et le papier d'emballage sans oublier le verre en carton souvent à moitié plein. Visiblement un pique niqueur urbain choisi souvent mon escalier comme table, surement pour la vue imprenable sur le stationnement de camions juste devant. Je dirais que c'est surtout pour le soleil qui s'y tient toute la journée car la façade de mon logement est plein sud. Il y a les jours de circulaires, je ramasse les surplus, et ceux que le livreur trop paresseux pour monter à laissés en bas sans voir mon affiche qui indique pourtant très clairement: Pas de circulaire. Il y a les jours de récupération. Nous avons beau avoir des sacs transparents pour ramasser les objets à récupérer, il y a des anthropologues qui font des fouilles pour ramasser des artéfacts qui valent au moins 5 sous mais qui laissent les sacs éventrés sur les trottoirs se vider sous les effets combinés du vent et des coups de pieds des passants. Comme il n'y a pas d'arbres sur ma rue, je ne ramasse pas souvent de feuilles. J'ai eut la joie une fois de ramasser une rose du rosier voisin tombée sur une de mes marches. Je l'ai pris comme récompense pour toutes les fois ou j'ai carrément ramasser la marde des chiens des environs qui ont des maîtres distraits ou paresseux.
Je comprends ça, je suis souvent moi-même dans la lune. Alors je suis tolérante et je ramasse.
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