16 février 2013

Fleurs de février


Trouvées dans la neige
quatre fleurs de cerisier
- plastique et tissus

Je participe depuis le début du mois de février à un exercice de création de un haïku par jour.  Ce n'est pas tous les jours heureux comme résultat.  Cela se passe sur facebook, sur le site de NaHaiWriMo en français.  Un thème nous est offert tous les jours et c'est assez stimulant.  Je reproche seulement aux participants de surcharger le site avec tout plein de haïkus pas toujours bons.  Ce serais une bonne idée de choisir le meilleur et de s'en tenir à celui-là.  Ça faciliterais la lecture.  Quelquefois des images sont ajoutées et c'est agréable surtout quand le haïku est écrit à côté et non sur l'image elle même, car souvent c'est illisible.  Ce n'est pas donné à tous le monde d'être graphiste, en fait, ça s'apprend. 

Avec la démocratisation de photoshop, tous le monde se croit graphiste, et cela donne les horreurs que nous voyons partout.  Même les graphistes de formation n'échappent pas à cette folie de photoshoper tout ce qu'ils trouvent.  Une bonne idée ne suffit pas toujours, et une bonne technique non plus.  Il faut les deux et beaucoup de travail et d'humilité pour arriver à quelque chose de simple et d'efficace qui parle tout seul.  Quand on a rien à dire... vaut mieux se taire et si se qu'on a à dire est important, il est encore plus important de rendre ce message clairement.  C'est pourquoi j'aime tellement le haïku, c'est simple et le message est court et clair.  Même si parfois, et même souvent, il se prête à plusieurs interprétation, le tercet est terminé et le lecteur en fait ce qu'il veut.  

Tout ça pour vous dire que je trouve la vie bien plus simple qu'il n'y parait.  Je me la complique souvent, et tout ce qui m'entoure y contribue.  Je comprends les gens qui s'isolent dans le bois, ou dans un monastère.  J'y ais fait de nombreux séjours également.  Malgré le bruit et la folie de la vie urbaine, j'arrive à m'y retrouver.  Même si des fois je dois fuire. 

Ce que je dois fuire aujourd'hui c'est le bruit des travaux qui se font au-dessus de chez-moi, mais surtout l'odeur de vernis qui va bientôt suivre.  Heureusement que les amis existent.  Je vais dormir chez ma meilleure amie.  Elle et son chum vont  m'accueillir avec mon chum sur leur divan pour une nuit.  On va écouter le hockey, enfin les gars, et souper tous ensemble.  C'est ce qui s'appelle transformer une fuite en visite amicale.  C'est comme trouver des fleurs de cerisiers dans la neige, fussent-elles en plastique.

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