05 avril 2024

 Hier, pas d'électricité de toute la journée.  Une tempête de neige portée par un fort vent d'est sévissait et arrachait des branches aux arbres.  Résultat: coupure de courant.    

Mais comme c'était beau!  La neige collante adhérait à chaque branche de chaque arbre dessinant des arches sous le poids de toute cette accumulation.  Un tableau abstrait en blanc sur blanc, avec tous les tons de gris possibles.  Je contemplais ce paysage en ajoutant une couche de vêtement de temps en temps.  Très vite le thermostat est descendu à 14 C et s'y est cantonné.  Comme la luminosité était grande j'ai tout de même réussi à peindre une aquarelle.  

Pas d'électricité ici, signifie pas d'eau.  Le puits nécessite une pompe électrique.  Heureusement, je garde toujours deux gallons d'eau pour ces cas-là.  Une lampe à l'huile, quelques bougies et une bonne lampe de poche, un radio avec des batteries et j'ai passé une agréable soirée.  J'ai terminé un roman, L'eau qui dort, de Fiona Barton, un polar anglais bien cousu, et complété quelques grilles de mots croisés.  Juste au moment où je me mettais au lit sous deux couvertures supplémentaires, la lumière est revenue et le calorifère s'est mis à craquer.  

Dans quelques jours tout aura fondu.  C'est ça le printemps au Québec,  de la chaleur puis du froid et de la pluie suivie de neige,  du vent et puis soudain il fait 20 C et c'est l'été.


                                        Tempête printanière

                                        tout n'est pas devenu blanc

                                        grosse panne électrique




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