10 mai 2024

 Les oiseaux le matin très tôt font un boucan d'enfer.  Je suis souvent réveillée dès cinq heures et je sors sur la galerie pour les écouter.  Pas moyen d'en placer une,  de toute façon qu'est-ce que je pourrais dire qu'ils ne savent déjà?  Durant la journée passent des voiliers d'outardes avec leurs cris nasillards mais toujours bienvenus.  Je sors à nouveau sur la galerie en espérant les voir passer, formant et reformant des V dans le ciel.  Je resterais bien dehors toute la journée, ce serait plus simple, mais câline, il fait trop froid!  À quand un peu de chaleur? 

En tout cas, je ne manque pas de chaleur humaine.  Plusieurs de mes amies sont venues me voir cette semaine et je ne compte plus les messages chaleureux que vous m'envoyez sur Facebook.  Ma mère m'appelle tous les soirs sur Messenger pour parler de tout et de rien, de ce qu'on fait et de ce qu'on ne fait pas, du temps qui passe ou ne passe pas...  C'est un rendez-vous que nous attendons toutes les deux avec joie, car c'est souvent la seule conversation que nous ayons de toute la journée.

Je ne dis pas ça pour me plaindre, j'ai du mal à parler et donc, je préfère écrire.  Ma voix s'éteint tranquillement comme moi.  Je ne suis pas mourante, en fait oui, mais ne le sommes-nous pas tous?  C'est pas une raison pour arrêter de chanter, mais dans mon cas vaut mieux pas, aussi je préfère danser.  En ce moment je danse sur la musique du fado et de la voix de Mariza (un disque prêté par une amie).  C'est un peu lent et un peu triste mais ça défoule ( en christ, pour la rime).


                                                            Les geais bleus en choeur

                                                            chantent à la fête des voisins

                                                            soirée karaoké




Aucun commentaire: